Rien que le
titre évoque justement la quatrième dimension (twilight zone en anglais), mais avec la
référence tech’ touch liée à l’ère internet en s’inscrivant ainsi entre
nostalgie et modernité. Sans doute également pour parler aux générations X et Y
ne se comprenant plus quand la seconde est hyperconnectée ? Le sujet étant effectivement abordé lors d’un
épisode particulièrement tentaculaire, la question peut se poser.
Certains ont
cité black Mirror en référence. Pour le format de 50 minutes par épisode
peut-être, mais on est loin du pessimisme de la série initiale. Nous sommes
plutôt à mi-chemin entre au-delà du réel, chair de poule et un soupçon de Dr
Who, mais je dois encore en oublier.
Un véritable
hommage aux années 80/90 est clairement sur
le devant de la scène entre le second et troisième épisode. Geeks comics et
figurines, bornes d’arcade, Tron…
Dimension 404 n’en oublie pas moins des références
plus actuelles comme Tinder et la guerre des clones, ou une I.A dont l’esthétique
renvoi indéniablement à HAL 9000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace. Sauf qu’ici,
point de crime ou manipulation contre l’humanité mais un esprit total feel good
et utopique.
En
attendant, cette série fait indéniablement sourire en réveillant l'enfant intérieur caché en chacun. Humour, codes détournés, geek joke et happy ending avec une vraie part belle aux communautés habituellement minoritaires...
L’esprit de tolérance prédomine et clairement, cela
fait du bien au moral en ces temps troublés.
A noter que la série est disponible sur plusieurs plateformes dans certains pays européens, excepté en francophonie. Pour en savoir plus, c'est ici.
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