Mushishi par URUSHIBARA Yuki, édité par Kana |
L'automne, ses brouillards, sa bruine et ses températures basses vous ennuient ?
À découvrir ou redécouvrir, voyageons une fois de plus au cœur du Japon. Cette fois-ci avec le manga Mushishi que je trouve fort approprié en cette saison ; dans la même veine que les ghibli, mais moins teinté d'innocence cependant.
Composé de dix tomes, de deux saisons en animés ainsi que d'une adaptation en film, cela nous narre les voyages de Ginko, mushishi de son état. Un médecin différent, un peu à l'image de nos magnétiseurs et herboristes, qui guérit les patients se retrouvant confrontés aux mushis. Ces fameuses créatures aux multiples formes, à la fois lumineuses et invisibles, tantôt sensibles tantôt envahissantes, liées à la rivière de vie profondément ancrée à la Terre. Rares sont ceux pouvant les observer ou les entendre et pourtant, c'est la toile tissée de cette cohabitation souvent difficile entre humains et invisible qui nous est merveilleusement conté.
Manga comme animé ont une place toute particulière. J'aime à m'y replonger très régulièrement dans l'ordre ou le désordre.
C'est lent, doux, mélancolique, onirique - parfois aux thématiques répétitives - mais avec cet aspect conte folklorique et fable écologique, à la fois métaphore spirituelle et poétique, tant des relations humaines et de la psyché que des événements à surmonter tels le deuil, le rejet etc.
Si le manga propose de magnifiques planches, l'animé n'est pas en reste avec une bande-son soignée.
Cela a d'ailleurs inspiré le petit jeu de rôle Prosopopée, purement narrativiste, s'adressant aux petits comme aux grands chez Limbic Systems et que j'aime beaucoup pour sa part tant ludique que pédagogique.
C'est beau et la tranche d'âge assez large pour tenter le voyage parmi les mushis, quelles que soient les couleurs revêtues par la nature, et de village en village dans un japon encore médiéval, suivre Ginko et ses récits.
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