31/01/2018

janvier 31, 2018 0

La faim blanche - Aki Ollikainen éd la peuplade ou Heloise d'Ormesson



Le récit de la Faim Blanche dévoile un pan d’histoire de la fin du 19ème siècle au sein d’une Finlande broyée par les bises glaciales et la neige, mais surtout la famine qui s’incise, ronge et tue après de mauvaises récoltes, tandis que la politique s’oriente dans une quête d’autonomie du pays. Notamment via la construction d’un chemin de fer pour rallier Saint-Pétersbourg et la création d’une monnaie.


De quoi cela parle ?

1867, la grande famine frappe la Finlande. Pour survivre, Marja est contrainte d’abandonner sa ferme. Seule sa détermination à atteindre Saint-Pétersbourg lui donne la force d’avancer avec ses deux enfants dans l’implacable hiver. Tandis qu’à travers le pays, une population spectrale fuit la misère, à Helsinki, le sénateur, regardant par la fenêtre la neige tomber, médite sur la politique d’austérité. La frontière qui sépare le monde des vivants de celui des morts, les indigents des fortunés, est ténue et vacille sans cesse.







"Les premières étoiles s'allument, et une cape grise drape la faucille de la lune."


Histoire classique s’il en est d’une mère, jetée sur les routes avec ses enfants, souhaitant à tout prix rejoindre la capitale russe d’alors, car symbole d’un avenir plus serein. Sur ces fameuses routes pourtant, nombreux sont les pauvres erres cherchant refuges et de quoi se sustenter, de village en village et de porte en porte sous le mépris des uns ou la pitié des autres, comptant sur la générosité de ceux qui sont restés. Bouillon clair assaisonné de sciure jusqu’aux rumeurs de cannibalisme… Tout est bon pour refréner cette faim qui tenaille et rend fou, tenir debout alors même que les forces s’amenuisent et que la maladie s’en mêle.

Nous suivons également quelques autres personnages dont des mieux lotis, observant le tout d’un regard lointain quand d’autres décident d’aider les plus démunis, jusqu’au croisement et dénouement final, qui amènera un brin de lumière et d’espoir quand cette famine aura éradiqué un tiers de la population finlandaise.

Effet d’empathie ou non, on a vite froid et faim tout autant que les protagonistes durant la lecture, pitié d’eux et ce, jusqu’à se rendre compte à quel point nous sommes chanceux dans un monde contemporain où la surproduction et le gâchis alimentaire sont de mise. On finit par transposer cette faim qui touche encore tant de pays à une époque où elle devrait être éradiquée et, même à certains coins de rue juste à côté de chez nous, où certains crèvent encore la dalle et n’ont même pas de quoi se loger. Enfin, face à de semblables circonstances, la lectrice que je suis s’est mise à trembler intérieurement en se disant qu’elle ne survivrait ou n’aurait pas survécu bien longtemps. Comme quoi, le pouvoir et la force de certains livres…


21/01/2018

janvier 21, 2018 0

Pourquoi lire et aimer ou aimer lire de la science-fiction ?




Maintes fois posée, cette question revient sans cesse et plus encore ces dernières années à l’ère du numérique, de la réalité virtuelle, de la nanotechnologie, robotique et IA en cours de développement. 


Dès qu’il est question de science-fiction, le genre n’est pas considéré comme littérature à part entière, ne fait pas sérieux, se retrouve dénigrée sans réel argument. Pire, cachée dans majorité de librairies et bibliothèques au fin fond d'un rayon exigu ! Pourtant, nombre d’auteurs visionnaires ont su intégrer des descriptions de technologies aujourd’hui existantes. Pour les curieux, l’excellent site anglophone Technovelgy les répertorie, or c’en est bluffant de voir à quel point ces mêmes auteurs ont su anticiper et imaginer le monde de demain, le nôtre aujourd’hui.


La science-fiction s’est pourtant glissée dans notre quotidien. En vingt ans, le bond en avant est énorme. Les trentenaires dont je fais partie, nés dans les années 80, l’ont vécu de plein fouet en grandissant simultanément avec toutes ces évolutions pour devenir la génération ultraconnectée.  En guise d’exemple, imaginez donc le téléphone so vintage à clavier rotatif pour finir avec des smartphones de plus en plus performants ! 

La science-fiction s’est notamment installée et de plus en plus sur le petit, mais également le grand écran. Par exemple : Les si nombreuses adaptations de K. Dick, un des maîtres incontestés si l’en est. On ne compte plus les séries et films adaptés ou non de livres, et qui ont de beaux jours devant eux,  car sachant happer un public toujours plus large avec des questions pertinentes sur le devenir de nos sociétés. Combien ont fait l’éloge de la servante écarlate ou de Black Mirror ces derniers temps ? Combien sont passionnés par les intrigues de The expanse ou Westworld ? Et ces autres qui ont aimé les ambiances de Dune ou encore de Blade Runner ? 

Et ces dystopies provenant de saga young adult ayant eu le vent en poupe, paraissant avoir permis un rebond du genre ? Certes, on pense au meilleur des mondes par Huxley ou 1984 par Orwell avant toute chose, mais....

N'oublions pas les jeux addictifs qu'ils soient de rôle, vidéo ou en ligne avec une immersion poussée.

Étrangement, parmi ceux appréciant tous ces univers futuristes à travers un écran, il y en a qui boudent encore la science-fiction en tant que genre littéraire, ne la considérant pas comme telle, sans forcément se rendre compte qu’ils en "consomment" déjà, pourtant pas à l'insu de leur plein gré !

La science-fiction envisage le futur des possibles, et généralement ce n’est pas très beau... Reflet de ce que donne à voir et ce qui définit l’humanité à travers l’Histoire et le monde, reflet de nombreuses inquiétudes quant à l'éthique, l’écologie, la politique, aux guerres des ressources, la religion et tant de sujets tellement actuels.

Elle aide également à appréhender la possibilité du changement à l’heure où il serait justement judicieux de remettre en cause le monde qui est le nôtre, et peut-être d’agir avec une conscience accrue, aussi insignifiants que nous prétendons l’être. Rien que cela, ce n’est pas négligeable.

Article qui rejoint, et finalement influencée par cette vidéo de la chaîne Nexus VI très complète sur le sujet :



14/01/2018

janvier 14, 2018 0

Révoltées de Carol Trebor - Rageot éditeur



Parmi les services presses reçus sur netgalley, voici une rapide incursion dans le passé par une autrice fortement attachée à la Russie.


Mais de quoi ça parle ?

Moscou, octobre 1917. La Première Guerre mondiale fait rage et le règne des tsars vient de prendre fin cédant la place à un gouvernement provisoire sourd à la détresse du peuple russe. Tandis que Lena, 17 ans, rejoint les rangs des révolutionnaires qui préparent l’insurrection, sa sœur jumelle Tatiana rêve d’une carrière au théâtre. Ensemble elles veulent contribuer à construire un nouveau monde. Ensemble elles veulent y conquérir une nouvelle place.



Révoltées est un très court roman pour jeunes adolescents  qui permet de découvrir un moment clef de l’histoire russe, mélangeant différentes formes de révolte : De sanglants combats dans les rues à la création d’un spectacle reprenant les poèmes de Maïakovski en abordant le « futurisme ». L’histoire ne se déroule qu’à travers les yeux de Tatiana ayant choisi l’art comme arme, à l’inverse de sa sœur. La vraie Tatiana a d’ailleurs entretenu une brève relation avec le poète en question.


La moralité, l'idée de se battre pour ses idées, la religion, l’esquisse d’un avenir, la famille et bien entendu l’amour trouvent une place fondamentale dans la construction des protagonistes. Malheureusement, l’issue de la révolte telle qu’on la connait ne comblera pas toutes les espérances. Un épilogue complété par différents documents et des explications plus abouties permettront aux jeunes lecteurs et lectrices de mieux comprendre ce pan d’histoire de la Russie et les débuts du régime communiste. 

Le style est fluide, trop moderne et naïf sans doute par rapport à la réalité, mais suffisamment accessible pour plaire au public cible qui ne saurait passer à côté. Et ce, dès le collège. 


12/01/2018

janvier 12, 2018 0

Dragon de glace - G.R.R. Martin chez Flammarion



On ne présente plus Georges R. R. Martin avec son jeu des trônes ou trône de fer. Ne me sentant pas d’attaque pour débuter la grosse saga devenue culte – surtout vu le nombre de tomes - mais me laissant bercer par chaque saison de la série adaptée, j’ai donc  préféré piocher dans les autres écrits de l’auteur. C’est tout naturellement, et encore une fois dans le cadre du cold winter challenge, que je me suis attaquée à ce petit recueil de quatre nouvelles, déjà bien chroniqué sur de nombreux blogs et sites !




Mais au fait : De quoi ça parle ?

"D'un blanc cristallin, ce blanc dur et froid, presque bleu, le dragon de glace était couvert de givre ; quand il se déplaçait, sa peau se craquelait telle la croûte de neige sous les bottes d'un marcheur et des paillettes de glace en tombaient. Il avait des yeux clairs, profonds, glacés. Il avait des glaçons pour dents, trois rangées de lances inégales, blanches dans la caverne bleue de sa bouche. S'il battait des ailes, la bise se levait, la neige voltigeait, tourbillonnait, le monde se recroquevillait, frissonnait. S'il ouvrait sa vaste gueule pour souffler, il n'en jaillissait pas le feu à la puanteur sulfureuse des dragons inférieurs. La dragon de glace soufflait du froid."

Auteur du fabuleux cycle du Trône de Fer, George R. R. Martin nous prouve à travers les quatre nouvelles de ce recueil qu'il est aussi bon romancier que noveliste. Il sait tisser des intrigues passionnantes et des personnages puissants, aussi attirants qu'inquiétants. Ce recueil contient aussi L'Homme en forme de pore, prix Bram Stocker et Portrait de Famille, prix Nebula.







Outre la petite déception du fait que l’intitulé du recueil ne concerne que la première nouvelle, j’ai néanmoins apprécié la plume de l’auteur. Première nouvelle ou conte d’ailleurs, concernant le récit initiatique d’une jeune fille de l’hiver prénommée Adara pouvant chevaucher un dragon de glace. L’histoire est classique, revue et sans surprise même si je me suis laissée entraîner sans bouder mon plaisir. Il en va de même avec "Dans les contrées perdues" revisitant les mythes de la sorcière et du loup garou suite à un caprice de princesse. Prévisible à souhait… Rappelons d'ailleurs qu’il est bon d’être prudent avec ses souhaits !

La troisième nouvelle aborde les différences et la peur de l’autre avec toutes les projections possibles, poussées au paroxysme avec "L’homme en forme de poire". Plus contemporaine, aboutie, marquante. En dépit de quelques longueurs qui m’ont passablement ennuyées, la tournure malsaine et poisseuse n’a rien à envier à du Stephen King.

Enfin, « portrait de famille » qui nous mène entre réalité et fantasme, drame de famille et vengeance où les barrières sont floues tout en exploitant un peu de Dickens et de Poe pour donner vie à des visiteurs nocturnes.

Une lecture somme toute mitigée, mais qui aura su par certains égards, quelque peu m'émerveiller et me faire frissonner durant une petite heure en me permettant d’aborder cet auteur avec un brin de facilité.

10/01/2018

janvier 10, 2018 0

Antartida - Francisco Coloane éd. Libretto




Pour le cold winter challenge, j’avais égrené une toute petite librairie d’occasion, afin de compléter ma liste avec un brin de hasard. Pas simple de farfouiller parmi les hautes étagères, il faut l’œil chafouin et de la patience ! Mon objectif était alors d’associer la thématique du challenge à des auteurs d’un bout à l’autre du monde. 



Mais de quoi ça parle ?

Deux enfants du grand Sud, Manuel et Alejandro, mettent le cap sur les terres australes pour aller trafiquer par-delà les eaux redoutables du cap Horn. Aux côtés d'un sergent en rupture de ban et d'un Indien Yaghan qui connaît le Sud comme son âme, le " chef blanc " et son jeune frère vont découvrir les trésors marins, terrestres et humains d'un pays aussi tourmenté que lumineux.




Cela m’aura permis de redécouvrir cet éditeur qui publie notamment nombre de récits d’aventure et de voyage avec de très jolies collections, découvrir également cet écrivain pourtant célèbre dans son pays. Or, j’apprécie vraiment et de plus en plus toutes ces plumes d’Amérique du sud.



Dehors, l'horizon bouché et noir était déchiré par des déflagrations orangées, bleues, et de laiteux serpents de foudre palpitaient dans le ciel et s'abattaient en claquant sur l'échine de la cordillère.





En voilà un court récit qui vous emporte sur les côtes du Chili jusqu’à la fameuse "Antartida" ! Du sauvetage d’un navire avant le grand départ pour explorer une contrée où la nature était à la fois riche et hostile et à une époque encore préservée, tout en se laissant bercer par les légendes yaghanes issues d’un peuple amérindien méconnu. 

L’impression d’être comme une gosse avec son tout petit butin entre les mains et se fascinant comme à ses toutes premières lectures pour ces périples d’antan. Plaisir non coupable s’il en est, ce fut un joli petit moment de lecture qui en amènera bien d’autres avec cet auteur, mais également cet éditeur aux couvertures si caractéristiques. 

Pour finir, il me fallut bien contaminer un comparse lecteur qui apprécie grandement ce genre de récits, tout en me demandant ce qu’il en sera plus tard, et s’il ne restera que ces livres pour se souvenir à quel point notre planète fut et est encore magnifique ?

08/01/2018

janvier 08, 2018 0

Retour dans la neige de Robert Walser - Ed. Points



Continuons l’avancée dans cette épaisse pile à lire pour le cold winter challenge ! Ce sera néanmoins une critique très brève. Retour dans la neige de Robert Walser est avant tout un petit recueil autobiographique de l’auteur, suivi par quelques annexes. 





Tout fleure bon l’escapade et la flânerie avec l’émerveillement face à la nature, le pas tranquille, mais aussi de cette ambiguïté ou de ce rapport mitigé face à la crainte d’être ou de finir pauvre. L’homme est plutôt conciliant et gentillet. L'âme paisible d'un observateur, un brin philosophe, ne posant jamais aucune critique tout en sachant apprécier chacun et chacune sans ne jamais émettre de critiques, ou avec discrétion et finesse. Notons qu’il fut visionnaire sur sa propre fin. Un écrivain et poète suisse de langue allemande somme toute assez classique.

Contrairement à Stefan Zweig, je n’ai pourtant pas trouvé la plume de l’auteur originale et j’en suis bien navrée. Sans doute le fut-elle à l’époque ? Certains récits m'ont semblé répétitifs. 

Je me suis donc ennuyée durant cette lecture pourtant brève. Que voilà une horrible confession ! 

Toutefois, ce livre pourra plaire. Notamment à ceux qui ne seront guère rebutés par cette fausse naïveté dont il est imprégné.

04/01/2018

janvier 04, 2018 0

Intégrale le sang des princes - Romain Delplancq



Chez l'homme sans nom





Vile que je suis, je me suis offert et j’ai offert cette intégrale – à noël ! - pour une lecture commune en léger différé. La présentation donnait envie au regard de certaines péripéties rôlistiques et, bien que nous autres sommes éloignés d’un bout à l’autre de l’hexagone, cela n’a jamais empêché  les petits cadeaux, aussi virtuels soient-ils. Mon comparse peinant à marquer quelques arrêts dans sa lecture pour me donner ses premières impressions, j’ai donc mis le nez dedans. Tout commença alors parfaitement ! Un univers riche, construit, crédible. Certes, à peine la centième page entamée, j’avais déjà deviné 90% de l’histoire, mais c’est hélas un problème récurrent chez moi. Ce qui agace mon entourage et les maîtres de jeux…




Mais au fait : De quoi ça parle ?

Le destin des ducs Spadelpietra est assuré. Inexorable. Une ascension déterminée vers le pouvoir, vers la couronne, vers la place qui leur revient de droit à l'avant-garde du monde. Ils sont les pacificateurs, les bâtisseurs, les gouverneurs de Slasie. Ils sont les Illustres.Mais les nomades Austrois y font à peine attention. Leur monde n'est fait que de théâtre, de musique, d'art et d'inventions dont ils gardent jalousement le secret. Leur vie est une routine maîtrisée, à l'image de leurs automates. Et pourtant, un tout petit hasard vient gripper la mécanique de l'histoire. Trois fois rien. Une toile découverte par les Spadelpietra qui catapulte son peintre, le jeune Mical, dans une longue fuite... Et pousse le pays, son peuple, ses nobles et ses artistes dans les premiers vents de la plus grande tourmente de leur histoire. Les engrenages tournent. La scène est dressée. Le rideau se lève. Le drame peut commencer.



Ne nous enlisons pas. Pour le premier tome, l’immersion fut addictive malgré quelques répétitions hasardeuses. Il fut plaisant de découvrir les personnages principaux,  la vie des austrois presque aussi bien réglée que les rouages de leurs créations. Il m’a néanmoins manqué une carte, même si certaines ont été rapidement esquissées, visibles sur le blog de l’auteur. Plaisant donc que ces bohémiens, inventeurs et artistes en errance face au règne tout puissant des Spadelpietra. 

Ainsi était-il normal d’enchaîner sur le second tome. Là encore, mon flair a fait des siennes et j’ai deviné les quelques pourcentages restants de l'histoire par déduction logique. Cela ne m’a pas gêné compte tenu que j’attache une importance sur comment sont amenés les événements. La fin pourra donc surprendre ceux qui ne s’y attendront pas.

Si la suite reste intéressante, d’autres frustrations se sont rajoutées. Notamment pour certains personnages qui disparaîtront sans réelle explication, pourtant bien plus appréciés que ceux centralisant l’histoire. Frustration aussi avec le peu de soin apporté aux corrections. Doublon d’un même chapitre, coquilles, tournures pour le moins étranges qui ont véritablement ternis le voyage. J’imagine mal comment un éditeur peut laisser passer ces erreurs, sachant que certaines se corrigent en deux clics sur word. J’ai également noté l’usage maladroit de vocabulaire en vieux français tranchant radicalement avec le style global. S'y ajoute un agencement farfelu des guillemets durant les échanges entre protagonistes.

Tout n’est ni noir ni blanc, rien de manichéen et chaque pièce du puzzle a sa raison d’être. On retrouve toutefois la thématique des guerres et de l’extrémisme religieux, de l’ambivalence face aux sciences, mais également de ce soupçon fantastique  à travers l’appel, des éveillés et des hurleurs comme un "miroir" au paganisme. J’ai cependant trouvé dommage que certains éléments soient juste survolés, même si la vie continue (ou pas), à chaque frontière tandis que les « héros » poursuivent leur chemin. Le second tome, contenant à mon goût trop de dialogues explicatifs, reste malgré tout en deçà du premier. 

Sur twitter, l’auteur taquinait son lectorat à propos de son futur roman en indiquant qu’il lui était difficile de ne pas faire compliqué. Au contraire, plus c’est tordu, fouillé, complexe et bien amené, mieux ce sera.  Attention toutefois à la syntaxe, aux coquilles et répétitions, même si j’ai conscience que la fatigue peut en entraîner beaucoup sans être ensuite visible du premier coup… Cela dit, si l'auteur est supposé rendre un manuscrit corrigé, l'éditeur se doit de vérifier et faire le nécessaire avant publication.

En bref, une lecture ayant démarré sur les chapeaux de roue pour s'achever en demie teinte, somme toute divertissante.